vendredi 16 janvier 2009

Un mot pour deux lectrices !


Un mot pour deux lectrices !

Il faut parfois faire plaisir à ceux qui viennent nous lire et perdent leur temps à saisir ce que nous voulons dire dans un moment de délire ; parfois il faut prendre l’avis de ses lecteurs en considération, et ajouter un peu d’animation, de rigolade, ou broyer un texte, ou faire une amputation, un peu de coloration, peinture, nuance et égorger le rouge et ses passions …

Une chère lectrice qui a le vice de se pendre pour intello, m’a dit que je dois faire référence à je ne sais pas qui : Rousseau, Derrida ou Foucault ; elle pense que je dois citer, mentionner et évoquer pour montrer que j’ai une certaine idée sur le contexte du sujet, et ces illuminés qui ont tant accordé à l’humanité… Alors pour lui faire plaisir je vais citer :

Faithinlove a dit : « C’est nul de ruminer et répéter les idées des illuminés ; c’est nul de dire ce qui a été déjà dit, et de la jouer géni en apprenant et répétant quelques phrases, expressions, et lexies… Et j’emmerdre la grammaire, et la conjugaison, et les règles et les terminaisons ; vous avez votre façon, j’ai la mienne, et ça va sans citations… Je suis petite et ils sont grands, et j’adore garder mes habits (à ma taille et puants)… » Voilà une citation…

Une autre chère lectrice a critiqué le rouge (qui bouge), et a dit que j’ai mauvais goût ; et que je suis la leader des cons et des fous ; et moi je reconnais : le rouge est ma faiblesse ; il me rappelle la harissa, et ma tristesse, les roses, et le slip de ma maîtresse, mon briquet et ma caisse, et mes fesses après une tré7a goût bessbess, et la cravate de Mohammed Saleh le 3assess qui se dresse chaque matin devant le bureau de presse…

Je pense que j’ai répondu, et ne me prenez pas pour une têtue ; je ne suis q’une fille farfelue qui adore les mots et les couleurs qui puent ; alors épargnez moi vos commentaires, et essayez de vous taire, de la fermer et vous taire…

-Faithinlove-


mercredi 14 janvier 2009

Nos leaders, les clowns


Le dernier cirque, le meilleur cirque, l’adorable cirque, c’est le monde d’aujourd’hui, et il fait sa tournée dans tous pays et passe à la télé, et sur Mosaïque et sur RTCI… Allez les petits venez voir le grand cirque, une chance inouïe pour gâter vos sens, vos yeux et votre ouïe…

M. Bush, M. pas touche, fait son discours, et exprime son amour envers l’Iraq et dit qu’il est d’acc pour laisser ces petits chers soldats, afin s’occuper des orphelins sans papas, distribuer des fleurs, et guérir les douleurs, et chasser les tueurs… Cirque de l’occupation : extrémiste devient le militant ; romantique est l’occupant, collaborateur est le gouvernement, collatérale est la destruction ; tué le jour du Eid est l’ex président ; blancs sont les dents, de Bush le souriant… Quand soudain une chaussure cerf-volant vient ajouter à l’action pour dire non ! Non à l’occupation…

Et voilà, place au grand gorille, qui tue les femmes, les enfants, les garçons et les filles, et se moque des Nations Unis… Dans l’arène, Israël combat et insiste qu’elle existe au moment où on sait qu’il n’existait pas ; et condamne Hamas et condamne Hezbollah, et cite de son Talmouth et de sa Torah pour prouver ce qui ne se prouve pas… Israël, corps sioniste, fasciste, élitiste insiste que 124578945542521 d’Israéliens (s’ils existent) souffrent de chocs qui persistent à cause des tirs de rockets des Islamistes…

Israël décide alors de tuer des enfants, des filles et des garçons dans une petite enclave de 1 million, 5 cents, milles (population), des tanks et des avions, un Génocide de Sion, 1000 morts environ ; ça aide sûrement Livni à gagner les prochaines élections, mais, bon ! Faim, misère, morts, siège, et bombardement : Notre gorille se montre fort devant une population faite d’enfants…

Et Mubarek, « sa5ta 3ala mo5ek ! », Président du plus grand pays du moyen orient, joue son jeu à la con pour aider Israël, le gorille, à gagner du temps, un sommet au Doha, mais non !!! Un sommet au Kuwait sera une plus belle occasion, et là l’Egypte condamnera et blâmera et disparaîtra… Et on parlera, et on parlera… et on protestera et on protestera… Vous savez quoi ? Cette guerre s’arrêtera avant le 22 Janvier antérieurement l’apparition du Christ Obama…

Dans la poubelle de l’histoire, vous pouvez suivre la suite de ce cirque noir ; et si vous vous doutez d’une chose par hasard, ou si vous voulez vous exprimer sur le macabre et noire, envoyez un e-mail à la ligue Arabe des bâtards, qui vendent leurs culs pour quelques dollars…

-Faithinlove-

Dans tous contextes, je me rappelle mon ex


Certains d’entre nous ont une sorte d’index et leurs histoires d’amour, et leurs ex qu’ils citent à tort et à travers dans tous les contextes, et s’en foutent pas mal si ça blesse ou ça vexe, et s’en foutent pas mal si ça devient leur nouveau complexe et ils se souviennent de leurs chers perdus sous n’importe quel prétexte.

Certains d’entre nous adorent ruminer le passé, et passer des heures des jours et des années à mâcher le même chewing-gum périmé ; et quand on leur dit de cracher cette substance toxique abhorrée, ils nous regardent de travers et nous considèrent comme des aliénés.

Je n’ai pas compté mes ex, mais j’en ai plein, et c’est très rare que je m’en souviens, et je ne sais pas si c’est mal ou si c’est bien ; mais au moins, je suis en paix et le passé ne me dit rien. Je tourne la page, et je reste sage comme un image, et je ne fouine pas dans un marécage pour retrouver une relique qui a de l’age ; et je ne fais pas usage du passé et de ses images pour ne pas courir derrière un mirage.

Mais certains d’entre nous regardent un briquet, et se rappellent de la première et dernière cigarette de leur bien-aimé ; ils regardent un stylo et se rappellent des lettres d’amours qui sont tombées à l’eau. Ils regardent une chaise, puis se sentent malaises : « Mon ex était un jour là, assise juste à côté de moi, elle faisais ça mais aussi cela… Oups, je me rappelle sa voix, sa douceur, et sa sagesse digne d’un roi, et blalalalala… »

Certains d’entre nous mangent du lablabi avec leurs potes et leurs amis, et disent que la bouffe n’est pas bonne et que les pois chiches sont pas bien cuits, et se rappelle le meilleur lablabi de leurs vie, avec leurs ex chéries ; c’était si bon, c’était si chaud ; c’était si succulent, un délice venu de haut… Le lablabi n’a pas toujours le même goût ; ça dépend de la personne qui est avec nous, qui était avec nous…

Certains d’entre nous, nous font chier, et n’arrêtent jamais de nous répéter leurs histoires du passé, une fois, deux fois, un infinité… et on leur demande de s’arrêter, mais ils n’entendent rien ; ils n’ont pas le temps d’écouter ; ils ne nous accordent pas même une minute de paix pour crier : Vous ne faites chier !!!! Oubliez ; arrêtez ; zappez ; et parlez de la télé, des jeux sur PC ; parlez politiques ; cultures ou critiques ; racontez une blague ; faites de la drague ; dansez tout nus ; parlez de la rue, du gouvernement, de Gaza et son bombardement, du 7 Novembre, et du décors de vos chambres, de Ben Ali, et de lablabi, et de n’importe quoi dans cette chiante vie… Zappez, arrêtez, vous me faites chier…

-Faithinlove-




dimanche 11 janvier 2009

Sachet noir de sa majesté


Recyclage d’idées


Récemment, j’ai fais un cauchemar ; c’était bizarre, absolument bizarre ; j’étais dans une ville déserte, c’était ni Tunis, ni Bizerte, et j’étais complètement inerte, quand soudain, un homme en cravate rouge et veste verte est apparu de nulle part, comme ça par hasard, un vrai cauchemar… L’homme tenait dans une main un sac plastique noir, dans l’autre un hachoir ; il s’est approché ; je ne pouvais pas bouger ; je criais ; et 1 et 2 et 3, l’homme a coupé la publication du journal Français qui critiquait sa majesté !!!

Tous dans le sachet plastique, on a l’air pathétique, et on a droit ni à l’expression, ni à la critique de ce pays et de sa sainte politique… Tous dans le sachet noir, on fait des cauchemars, on ne se regarde même pas dans le miroir, on réalise nos défauts toujours trop tard, et on s’achète du papier mouchoir, dans le métro, et on pousse, et on est poussé, tous des clochards qui ressemblent à des sardines dans le bus jaune qui vient inlassablement en retard…

Le sachet noir, c’est un lieu sacré, on y trouve tout genre d’idées, qu’on n’ose pas exprimé ; il est toujours plein de vérités bafouées, et de positions qui nuisent à sa majesté : Sa majesté qui déguste son verre de thé vert, super, sans plomb, à Carthage, ou dans un village, et partout, chez nous ; verte est la nation ; rouge est le drapeau ; verte est la religion ; rouge est la réprobation ; il ne faut jamais dire non ; même si on massacre les 10 millions, même si on triche et on vole, et on la joue innocent ; jamais non, toujours oui : M. le président….

Qui veut gagner des millions ? On a fait notre propre version, avec le cher Sami Fehri, qui ressemble à la vache qui rie, et son banquier qui souffre de hystérie… Et la pub, et la publicité, des yogourts, des chocolats, et des produits pour se raser ou pour s’épiler… de l’autre côté, sur le plateau, un cher Tunisien gagne un râteau ; l’autre touche 1.000.000 Dinars, incroyable cadeau, et nous, spectateurs, éblouis par la prestation des joueurs, qui n’ont pas versé une goutte de sueur, on n’est que simple consommateurs de publicités, produits ménagers, yogourt léger…. Ils me font chier !

Canal sept ! Chaîne télévisée qui vise l’audience bête ; imaginez sept nains sans la belle demoiselle au traits fins ; c’est exactement ça canal sept ! Chaîne de débiles et de bêtes ! Quelques minutes d’infos, des heures et des heures de feuilletons, pub, jeux, musique, et messages faux qui échappent au monsieur tout couper et tout raser et mettre dans le sachet… Sept parle que de musique, d’athlètes, de films et de vedettes, et n’oublions pas : Surf sur le net, enfin ce qui reste sur le net… Erreur 404, devenez pirates, ou des simples ignorants qui épluchent les patates !!!

On revient au sachet noir, plein d’idées coupées, censurées, mutilées, égorgées ; le sachet noir est enfin mené de l’abattoir au dépotoir ; des idées qui émergeront jamais du noir, qu’on connaît mais qu’on réussira jamais à entendre ou à voir, et là j’insiste qu’il faut savoir que le marché noir à sa gloire dans ce pays, tout est sous surveillance ; on garde toujours la plus grande vigilance ; on fait allégeance à nos partenaires en France, mais en matière de liberté, justice et tolérance, on l’a joue ignorance…

Ici, la liberté devient déchet, à oublier ou à recycler selon le désir de sa majesté… Ici, je dois m’arrêter ; je dois la fermer, et chercher un autre sujet ; un jour ou un autre on va me censurer ; je prendrai un peu de temps mais je me remettrai ; je reviendrai peut-être, et peut-être on va me pousser à la boucler ; à la fermer à tout jamais… Déchet, recyclage, bouteilles plastiques ou sachets, parfois des idées ; je t’aime ma Tunisie et toujours je t’aimerai…

-Faithinlove-

samedi 10 janvier 2009

Qu’est qui arrive à ce monde ?


J’allume ma télé, je ne vois que des corps d’enfants menés à la morgue, que des femmes qui sanglotent, que des blessés qui hurlent, que des gens en habits militaires qui se paradent, que des missiles et des rockets qui tombent sur les têtes des civiles…

Qu’est qui arrive à ce monde ?

Je me demande est ce que les Nations Unis, Nations Divisés, ont encore un rôle à jouer… Qui peut arrêter cette machine de guerre ? Cette machine de dictature ? Personne !! Alors, dormez !

Qu’est qui arrive à ce monde ?

J’éteins ma télé ; j’ouvre mon journal ; et je sens l’envie de dégorger m’envahir… C’est quoi ce bain de sang ? Pourquoi ? Des Présidents qui parlent et parlent, des rois qui collaborent et collaborent, des fâcheux fascistes qui dérobent nos libertés, et notre argent…

Qu’est qui arrive à ce monde ?

Crise financière… Génocide à Gaza… Attentats en Iraq… Attaques suicides en Afghanistan… Crise de gaz en Europe… Bombardements Turques des cibles Kurdes, Choléra au Zimbabwe… Coup d’état en Mauritanie… Hausse du prix du baril… Hausse des prix simplement… La guerre de Darfur (Soudan)… Les pirates de la Somalie… Le conflit de l’Inde et du Pakistan… Le dossier nucléaire de l’Iran… Immigration clandestine… Pauvreté… Misère…
C’est une guerre mondiale… des crises mondiales… Reconnaissez !
merdeuuuuuuuuuuuuuuuu…

Qu’est qui arrive à ce monde ?

Je ferme mon journal ; je prends ma bagnole pour faire un tour et se décompresser… Un policier m’arrête, papiers, contrôle routine, et le bouquet : « J’ai besoin de m’acheter une carte GSM pour appeler ma copine ! Sinon … »… Où est la loi ? Est-ce qu’elle existe encore ? Fin d’histoire comme a dit Chompsky ! Fin de loi ! Début de l’anarchie…
Je ne donne pas un millime… Je ne collabore pas… Je roule… une amende… Je la paierai demain… je suis une conne, je sais…
J’appelle un ami… 2000 Dinars et quelque… une minute, 60 secondes… et pas d’unité ! J’appelle mon opérateur… Bagatelle ! Rien ! Même pas une explication !
Je gare ma bagnole… Je descends prendre un café… Quelques chômeurs, gamins font leur cirque… Ils me font chier… Je quitte le lieu… Putain de café… Je reviens au parking… La vache ! Un cher monsieur gentleman qui a un permis de conduite a fait marche arrière et m’a fracassé la portière arrière, entière… 200 Dinars de réparation ! Je rentre… Je retrouve ma mère à la maison… On l’a braqué la pauvre… 150 Dinars envolés, son GSM aussi… Mon père rentre… Défiguré… Un homme soûl l’a agressé avec une trique en face de la banque…

…..

Qu’est qui arrive à ce monde ?

S’il n’y a plus de loi, de justice, de libertés, informez-nous au moins… Qu’on le sache !
Je rallume ma télé… Je m’en dors devant… Je fais un cauchemar… Je vous laisse imaginer…

-Faithinlove-

samedi 3 janvier 2009

Ne me provoquez pas


Ne me provoquez pas, je suis flammes et je brûle
Ne me cherchez pas, je suis déluge et j’inonde
Ne me gêner pas, je suis vent et j’emporte
Passez, comme je passe…
Vivez comme je vis…
Respectez moi, je vous respecterai !
Injuriez moi, et je vous attaquerai
Quand on donne une rose, on reçoit un bouquet
Quand on offre une balle, on recueille une guerre
C’est ma philosophie, et c’est ma manière

-Faithinlove-

jeudi 1 janvier 2009

Petit con d’hétéro !!!


Merde ! Je vous emmerde !

Je ne dis pas qu’ils sont tous comme ça, mais la majorité est comme ce genre là ; la majorité est comme Abdallah ; elle pue comme le kaka, et te colle comme un sac de Khra. Monsieur est un hétéro ; il pense qu’il est beau, et la joue macho, un gigolo, il croit qu’il est rigolo ; Monsieur est vraiment un hétéro ; il n’a pas besoin de le dire fort et haut parce que ça se voit comme le nez de Pinocchio : Monsieur est un hétéro.

Il vient prendre son café pour mater et regarder, irriter et draguer, l’homme oriental : il boit du café, mais ne lit pas de journal ; il prétend que tous les journaux sont trop bidons avec des histoires à la con, genre infos sur les exhibitions, les galeries d’arts, les festivals et les philosophies qui touchent à l’art et au social.

Monsieur est matinal ; il se réveille tôt, pour venir boire son café chaud avec son pote qui ne demande qu’un verre d’eau ; Monsieur est un hétéro ; il ne lit pas de journal ; il la joue oriental ; il considère tout comme « mouch normal », enfin il est battal, et il passe sa journée allant de salles en salles, de thé, jeux, cinéma, enfin de salles en salles, Monsieur est hétéro et battal, un chômeur parmi les chômeurs qui se considère comme un excellent dragueur ; amoureux de football, il dit qu’il est amateur, et qu’il adore jouer dans la bat7a dans son quartier, et quand il perd le souffle il n’hésite pas à cracher ; il adore crier et hurler pour exhiber sa voix virile, et pas du tout gay(ie).

Monsieur est un hétéro, et il n’a pas besoin de le dire fort et haut ; enfin sa virilité est si claire comme le nez de Pinocchio ; Monsieur est un hétéro : il fantasme sur les lesbiennes, et pense que toute femme peut devenir la sienne, et q’aucune femme ne peut résister à son phallus, un phallus si énorme, un si grand phallus qui est plus grand que la norme, un phallus qui réside dans ses caleçons, et dans sa tête de bouffon. Monsieur est un hétéro tordu qui pense avec son cul, et se considère comme un élu, un roi, un homme, un oriental têtu.

Le gazon d’herbe sauvage partout sur son corps montre qu’il est un homme fort, et personne ne pourra dire qu’il a tort de prétendre sa supériorité dans une société patriarcale, idéale, très simpliste et banale. Monsieur est un hétéro, et adore différentier entre le juste et le faux, et imposer ses idées et ses jugements, et critiquer les pauvres homos qui envahissent le pays comme un fléau. Monsieur dit que nous sommes des malades, et que nous sommes des pauvres créatures qui brûleront dans l’enfer comme de la grillade ; Monsieur est un sadique fade qui ne croit pas en liberté, et qui déteste la tolérance et qui adore la voyance, la dictature de son excellence, Hayfa Wahbi dans sa transe, et le rêve de partir en France, peut-être une chance pour un homme Hétéro Tunisien qui souffre de la malchance.

Monsieur est un hétéro, et il n’a pas besoin de le dire fort et haut ; enfin sa virilité est si claire comme le nez de Pinocchio ; et je suis une lesbienne, qui ne sera jamais la sienne, qui désire que les belles femmes Tunisiennes, avec coupe Italienne, cheveux courts, cheveux longs, poitrines melons, goût sucré très bon ! Je suis une lesbienne qui emmerde ses regards vicieux, et ses philosophies d’homme pieux et ses conneries et sa virilité, sa simplicité et son phallus abhorré. Je suis une lesbienne et jamais je serai la sienne ; je ne mange pas de la Jiffa parce que je ne suis pas une hyène ; je suis une lionne, une amazone, une femme qui adore les femmes, chaudes et bonnes, les lionnes !

Monsieur est un hétéro qui se moquent des homos, sensibles mais fiers, avec leurs propres idéaux ; l’amour est si beau, très beau ; et notre amour est différent de ses jeux de gigolo, casnova hétéro. Et quand Monsieur me regarde de travers ; je prends ma copine entre mes bras et je la sers, et je lui chuchote un secret pervers : je lui ferai l’amour la nuit entière pendant que Monsieur l’hétéro se masturbera dans sa chambre frimas, dans le froid, oui c’est ça ; ça sera comme ça ! Et oui, on profite de la vie, dans un café ou dans notre lit ; on n’aime pas l’ennui, et la masturbation, et les illusions, et la religion, et les hétéros trop cons ; et oui, on est différents ; et si vous n’êtes pas tolérants, on vous emmerde petits cons, coincés, vexés, gênés et indisposés ; notre vie est très gay(aie), gay…

Monsieur est un hétéro, et il n’a pas besoin de le dire fort et haut ; enfin sa virilité est si claire comme le nez de Pinocchio : Fais gaffe Monsieur ; ta copine ou ta femme est peut-être bi, et rêve de passer une nuit, entre mes bras dans mon lit ; ta copine est peut-être bi, et s’en fou de ton zizi, sans goût, incapable de lui donner un plaisir ; ton zizi qui l’ennui… Fais gaffe Monsieur, ma copine est peut-être ta sœur, une si jeune fleur que je corrompt dans un moment de plaisir très succulent ; ma copine est peut-être ta mère qui ne trouve pas du plaisir avec ton père ; et adore s’envoyer dans l’air, comme de la poussière, avec moi une lesbienne trop fière. Ma copine est peut-être ta femme ; qui décrit sa relation avec toi comme un drame, une vérité infâme ; et qui adore mon corps de femme. Fais gaffe Monsieur ; on est partout ; à toi d’ouvrir les yeux, homme pieux qui croit en dieu, et qui envahit tout espace et tous lieux.

(Dédié à deux cons, bouffons, salauds et hétéros qui ont osé critiquer, et se moquer de deux amies chères ; et quand on cherche la galère, on trouve que de la galère ! Je vous adore Fatma et Dhoha, et j’emmerde ces hétéros très bas, malades, pas du tout sympas, sacs de khra !)

-Faithinlove-